NOUVION - Lotissement : La polémique enfle entre la mairie et l'éleveur

Publié le par Alain MONTI

  • Le litige avec l'éleveur rebondit au sein du conseil
  • Le projet de création d'un lotissement rue de Forest-l'Abbaye continue de faire l'objet d'une polémique avec un éleveur voisin. Le dossier a rebondi lundi, au sein du conseil municipal.
  • Bien qu'aucune réserve négative n'ait été soulevée par les services de l'Etat, le projet de
  • lotissement envisagé route de Forest-l'Abbaye n'en finit pas d'empoisonner les relations entre la mairie et Joël Berthe, un éleveur de bovins. le différend a rebondi dernièrement en plein contexte de l'enquête publique concernant le Plan local d'urbanisme (PLU).  Craignant de faire l'objet de plaintes des futurs résidants pour cause de nuisances (bruit et odeurs), l'exploitant ne cesse de manifester depuis le lancement du projet, une opposition ferme et résolue contre l'implantation de cette résidence pavillonnaire aux limites de sa propriété. Nous nous étions déjà fait l'écho de ses réticences dès le lancement du dossier. Lundi, le maire, Michel Hautbout, a tenu à recadrer le problème devant son conseil municipal après avoir listé tous les critères pouvant conforter l'une ou l'autre des parties dans sa position. "Si je comprends très bien le souci de Joël Berthe, je m'interroge toutefois sur la sincérité de sa démarche. Il faut savoir, en effet, qu'il avait lui-même l'intention de lotir au-dessus de chez lui tout en comptant sur la commune pour assurer la viabilisation du terrain. Mais comme, légalement, ces travaux ne pouvaient pas être réalisés par une collectivité publique pour le compte d'une propriété privée, M. Berthe nous a alors proposé de nous vendre la parcelle à un prix que nous avons jugé peu raisonnable. La transaction n'a donc pas pu se conclure. S'il avait été vraiment inquiet pour sa ferme, je pense qu'il aurait vendu son terrain à un prix acceptable. Ce n'est qu'un an après, sachant que l'on voulait construire de l'autre côté de sa propriété, qu'il a développé l'argumentation contre le projet." Depuis, "aucun accord n'a été possible malgré la proposition de réduire d'un tiers le lotissement. Revenant sur le fond, le maire pense "pouvoir faire quelque chose" d'autant qu'une seconde source de bruit provenant, celle-là, d'une autre exploitation risque de poser problème. En effet, en vis-à-vis du lotissement envisagé, se trouve un hangar de stockage de pommes de terre appartenant à Stanislas Thibaut, et dans lequel
  • neuf ventilateurs fonctionnent 3 mois dans l'année à compter de septembre. M. Thibaut, présent à la réunion du conseil, a confirmé que cet équipement destiné au séchage des légumes risquait de générer des nuisances en matière de bruit.
  • Après avoir énuméré toutes les hypothèses envisageables oscillant entre le maintien et l'abandon du projet, le maire a invité son conseil municipal à réfléchir sur la suite à réserver au dossier. Et, dans un souci d'apaisement, il a conclu : "Je ne serais pas choqué de réduire le projet. Mon souhait est de faire adopter le PLU."
                                                                                                                ALAIN MONTI
  • Stockage des boues
    Après avoir voté le compte administratif de la station d'épuration, le conseil municipal s'est
  • penché sur les modalités du stockage des boues. "On va s'acheminer soit vers un silo, soit vers des poches fermées en plastique souple d'une durée de 15 ans" a expliqué le maire qui se propose de visiter un stockage dans de telles poches à Marcelcave. Si la solution du silo offre l'avantage d'un investissement subventionné et moins onéreux, elle contraint par contre la commune à mettre en place un diagnostic du réseau qui fera grimper le prix de l'eau. Par ailleurs, Michel Hautbout a regretté que la DDA ait obligé la commune a réaliser les travaux d'oxygénisation du bac d'aération avant le traitement des boues dont le volume a augmenté depuis ces travaux.
  • Cyberbus
    En raison de l'expiration du contrat-jeune en poste sur ce service, la communauté de communes met
    fin aux cours d'informatique dispensés au public par le Cyberbus. Par contre, la tournée dans les écoles continuera d'être assurée normalement.

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