MILLENCOURT-EN-PONTHIEU - Restauration des vitraux de l'église

Publié le par Alain MONTI

Les vitraux ont recouvré leur éclat

Après un lifting dans un atelier spécialisé amiénois, le retour des vitraux met un terme au programme pluriannuel de restauration de l'église Saint-Martin.
Si le coquet village de Millencourt, situé à la périphérie d'Abbeville, connaît une certaine notoriété depuis l'obtention de son label Trois fleurs, il n'en présente pas moins d'autres attraits valorisant, notamment, son patrimoine cultuel. En témoigne cette croix en tuf, implantée au carrefour du centre du village, et contemporaine de la Bataille de Crécy. De même, le clocher cylindrique de l'église Saint-Martin constitue une autre curiosité qui flatte les yeux du visiteur. 

Incendié en 1661, puis reconstruit l'année suivante comme le précise l'année gravée sur son fronton, l'édifice religieux vient d'achever une longue cure de jouvence débutée voilà un peu plus de vingt ans. "Après l'achat, en 1983, d'un terrain limitrophe en vue de l'extension du cimetière, la première tranche des travaux a été consacrée à la construction d'un mur d'enceinte" a rappelé le maire, Albert Berthelot.

Se sont ensuite succédé entreprises et chantiers d'insertion pour restaurer, par tranches successives,  la voûte, la toiture, les faces extérieures et, plus près de nous, le clocher.

Pour parachever le tout, il ne restait plus qu'à redonner des couleurs à un certain nombre de vitraux. C'est désormais chose faite depuis le début du mois de juin. Après avoir été confiés, en janvier dernier, aux bons soins de l'entreprise Barre, un atelier spécialisé amiénois, les vitraux flambant neufs viennent de réintégrer leurs baies ogivales.

Selon Sylvert Lemaire, le monteur de l'entreprise, "la restauration des vitraux exige l'intervention d'un personnel hautement qualifié." Outre la coloration des verres, il y a, en effet, tout un travail d'une grande minutie, comme le dessin à la main de la grisaille des petites pièces de verre, la réfection de l'enchâssement, ou encore le sertissage des plaquettes dans les baguettes de plomb.

"L'église est maintenant parée pour traverser de nouvelles décades sans soucis" s'est réjoui Albert Berthelot qui ne cachait pas une certaine fierté d'avoir contribué, avec le soutien de son conseil municipal, à la préservation du patrimoine local.

ALAIN MONTI 


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