SAILLY-FLIBEAUCOURT - Le Courrier picard à l'école

Publié le par Alain MONTI

 

Photos de la classe de Mme Adamkiewicz, directrice de l'école.

Les jeunes pousses de journalistes

ont pris de la graine

Dans le cadre de la Semaine de la presse à l'école, le correspondant du Courrier picard a été invité par les enseignants à venir répondre aux questions de leurs élèves sur le cheminement d'une information, depuis la connaissance de l'événement jusqu'à la publication du reportage dans le journal.

Les écoliers se sont aussi montrés curieux sur les différentes catégories de personnels de presse,  la confection du journal et sa distribution.

Voici la restitution de ce que les élèves de Mlle Dutry ont retenu à l'issue de cette demi-journée d'information.

Le journalisme

Le journaliste se rend sur tous les événements, heureux ou malheureux de son secteur pour les relater, les raconter, en informer les lecteurs de son journal.

Mr Monti, correspondant du Courrier Picard, travaille sur 17 communes dont Sailly-Flibeaucourt. Il rédige 30 à 40 articles par mois. Pour savoir ce qui se passe dans son secteur, le correspondant, qui est connu, est souvent appelé par les organisateurs. On le contacte très fréquemment par le biais d'internet ou il apprend qu?un événement va avoir lieu par le « bouche à oreille ». Pour les accidents / incidents divers, ce sont les pompiers ou les gendarmes qui l'alertent. Le journaliste se rend donc sur les lieux et il prend des « notes » et des photos puis il rentre chez lui, et, sur son ordinateur, prépare son « papier » . Le nombre de lignes sera fonction de l?importance de l'événement à relater (pour un repas il écrira 20 lignes, une fête, 40 lignes, le maximum pour un article important étant de 95 lignes. Au-delà, il sera obligé de faire 95 lignes + un petit paragraphe annexe). Le journaliste relit plusieurs fois son « papier » pour le corriger, l'améliorer, puis il envoie son article (de préférence avant 13h sachant que les événements imprévus peuvent être envoyés jusqu'à 21 / 22h pour paraître dans le journal du lendemain), ainsi que les photos, par le biais d'internet, au Courrier à Amiens.

Les articles sont archivés puis redispatchés dans les agences. Les articles de Mr Monti reviennent donc à Abbeville. Là, les pages sont « montées » par le secrétaire de rédaction puis envoyées à Amiens, toujours grâce à internet, pour l'impression sur du papier recyclé.

C'est à Amiens que les pages vont être imprimées sur du papier recyclé, durant la nuit. A 3h du matin les journaux sont acheminés vers les centres importants, pour nous Abbeville. C'est là que les porteurs se retrouvent pour retirer les journaux avec la liste des abonnés. A 7h tous les abonnés doivent pouvoir lire leur journal, le porteur l'ayant déposé dans leur boîte aux lettres. Les petites annonces, ou encore les pubs, permettent au journal de « gagner de l'argent » pour pouvoir continuer à paraître ! Les petites annonces sont envoyées par les personnes qui désirent vendre ou acheter quelque chose, ce n'est donc pas le journaliste qui se déplace pour rencontrer les vendeurs ou les acheteurs.

L'agence d'Abbeville ne gère que 10 /12 pages du Courrier Picard.

Il existe des milliers de journaux différents parce que nous vivons dans un pays démocratique où tout le monde peut exprimer ses idées par le biais d'un journal. Il existe aussi des journaux spécialisés pour satisfaire les opinions et les centres d'intérêt de chacun (sport, etc...)

                                                                                                  Séverine Dutry et ses élèves

A noter que la même intervention a été effectuée dans la classe de M. Compère, directeur de l'école de Canchy.

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