NOUVION - A Las Vegas pour Céline Dion

Publié le par Alain MONTI

 

A Las Végas

pour Céline Dion

Dix ans après avoir découvert Céline Dion, Sophie Decoudu, jeune étudiante préparant le concours de professorat des écoles, raconte comment elle a réussi à concrétiser le rêve fou d'assister à un concert de son idole à Las Vegas.

Tout commence il y a une dizaine d'années. Parmi les achats que sa mère déballe, après des amplettes en ville, Sophie découvre un CD de Céline Dion. L'un des titres, The power of love, séduit d'emblée l'adolescente de 13 ans qui l'écoute, le réécoute, l'apprend, le chantonne et y trouve un motif d'admiration et de fascination mêlées pour la personnalité et la voix extraordinaire de la superstar québécoise.

La célinemania qui bat le plein en France commence à produire ses effets sur la jeune Nouvionnaise jusqu'à la métamorphoser en véritable fan passionnée, dévorant magazines et autres revues spécialisées qui dévoilent la vie et le parcours de son idole. Puis, tout naturellement, l'envie d'approcher sa star préférée de la musique pop, lui trotte dans la tête et s'inscrit dans un projet qu'elle entend bien concrétiser. Une première opportunité s'offre à elle en juin 1999. "Céline Dion se produisait, alors, au Stade de France. J'avais fait le déplacement avec une copine, mais nous étions trop loin du podium !"

Trois ans plus tard, Sophie qui continue de s'intéresser à la carrière de Céline Dion tout en préparant assidûment une licence de sciences de l'éducation, apprend que son idole doit entamer une résidence de trois ans à Las Vegas (Nevada - USA) en qualité de vedette d'un spectacle de 90 minutes, à raison de cinq fois par semaine.

"Pour moi, m'envoler pour Las Vegas s'imposait comme une évidence. L'occasion m'était, de surcroît, donnée d'effectuer un fabuleux voyage, de prendre l'avion pour la première fois et d'aller à la rencontre de la culture américaine."

Aînée d'une famille de neuf enfants et étudiante se destinant au professorat des écoles, Sophie Découdu doit, avant de s'engager dans cette aventure, s'attacher à résoudre les problèmes d'intendance. "Pendant deux ans, j'ai donc économisé les revenus que je tirais d'un contrat étudiant me liant à une grande surface commerciale en qualité d'hôtesse de caisse à temps partiel. Le fruit de quelques extras en restauration abondait, en outre, l'enveloppe réservée à cet effet. De plus, le petit pécule rassemblé à l'occasion de mes 20 ans, a fait la jointure pour assurer le financement du voyage proposé par une agence spécialisée, soit 1 850 euros."

Après un vol d'une durée de 13 heures avec escale à Houston, Sophie débarque à Las Vegas au cours d'une chaude soirée de septembre dernier. Au programme, visite du Strip, l'immense avenue du centre jalonnée de salles de spectacles, de luxueux hôtels et de bâtiments dont l'architecture évoquent quelques grandes capitales mondiales (dont Paris avec une réplique de la Tour Eiffel); survol du Grand Canyon; et, bien entendu, le fameux concert de Céline Dion que Sophie a choisi de voir deux fois. "J'ai été ravie. Ce n'était que du bonheur à l'état pur ! Au second spectacle, j'étais tout près de Céline Dion. Lorsqu'elle a interprété la seule chanson en français, j'ai crié "On t'aime Céline !" Trois mois après, le bonheur de Sophie est toujours palpable.

 "Il me reste le souvenir d'une expérience unique, d'images inoubliables et émouvantes comme l'entrée magique de Céline Dion sur scène." Pour Sophie, "réaliser son rêve est un sentiment qui vous enrichit et vous accompagne dans toutes les situations."

Son seul regret est d'y être allée seule. "J'aurais tant aimé partager ce bonheur avec quelqu'un." commence il y a une dizaine d'années. Parmi les achats que sa mère déballe, après des amplettes en ville, Sophie découvre un CD de Céline Dion. L'un des titres, The power of love, séduit d'emblée l'adolescente de 13 ans qui l'écoute, le réécoute, l'apprend, le chantonne et y trouve un motif d'admiration et de fascination mêlées pour la personnalité et la voix extraordinaire de la superstar québécoise. La célinemania qui bat le plein en France commence à produire ses effets sur la jeune Nouvionnaise jusqu'à la métamorphoser en véritable fan passionnée, dévorant magazines et autres revues spécialisées qui dévoilent la vie et le parcours de son idole.

Puis, tout naturellement, l'envie d'approcher sa star préférée de la musique pop, lui trotte dans la tête et s'inscrit dans un projet qu'elle entend bien concrétiser. Une première opportunité s'offre à elle en juin 1999. "Céline Dion se produisait, alors, au Stade de France. J'avais fait le déplacement avec une copine, mais nous étions trop loin du podium !" Trois ans plus tard, Sophie qui continue de s'intéresser à la carrière de Céline Dion tout en préparant assidûment une licence de sciences de l'éducation, apprend que son idole doit entamer une résidence de trois ans à Las Vegas (Nevada - USA) en qualité de vedette d'un spectacle de 90 minutes, à raison de cinq fois par semaine. "Pour moi, m'envoler pour Las Vegas s'imposait comme une évidence. L'occasion m'était, de surcroît, donnée d'effectuer un fabuleux voyage, de prendre l'avion pour la première fois et d'aller à la rencontre de la culture américaine."

Aînée d'une famille de neuf enfants et étudiante se destinant au professorat des écoles, Sophie Découdu doit, avant de s'engager dans cette aventure, s'attacher à résoudre les problèmes d'intendance. "Pendant deux ans, j'ai donc économisé les revenus que je tirais d'un contrat étudiant me liant à une grande surface commerciale en qualité d'hôtesse de caisse à temps partiel. Le fruit de quelques extras en restauration abondait, en outre, l'enveloppe réservée à cet effet. De plus, le petit pécule rassemblé à l'occasion de mes 20 ans, a fait la jointure pour assurer le financement du voyage proposé par une agence spécialisée, soit 1 850 euros."

Après un vol d'une durée de 13 heures avec escale à Houston, Sophie débarque à Las Vegas au cours d'une chaude soirée de septembre dernier. Au programme, visite du Strip, l'immense avenue du centre jalonnée de salles de spectacles, de luxueux hôtels et de bâtiments dont l'architecture évoquent quelques grandes capitales mondiales (dont Paris avec une réplique de la Tour Eiffel); survol du Grand Canyon; et, bien entendu, le fameux concert de Céline Dion que Sophie a choisi de voir deux fois. "J'ai été ravie. Ce n'était que du bonheur à l'état pur ! Au second spectacle, j'étais tout près de Céline Dion. Lorsqu'elle a interprété la seule chanson en français, j'ai crié "On t'aime Céline !"

Trois mois après, le bonheur de Sophie est toujours palpable. "Il me reste le souvenir d'une expérience unique, d'images inoubliables et émouvantes comme l'entrée magique de Céline Dion sur scène." Pour Sophie, "réaliser son rêve est un sentiment qui vous enrichit et vous accompagne dans toutes les situations." Son seul regret est d'y être allée seule. "J'aurais tant aimé partager ce bonheur avec quelqu'un."

                                                                                                                                                                   ALAIN MONTI

(article publié dans le Courrier Picard du 29 décembre 2005)

Publié dans PORTRAITS

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